ESPOIR
Les jours ont perdu leur insouciance
et les nuits leur innocence .
Les rêves , comme des fleurs,
fanés au rythme des heures .
Sur la toile ténue de ma vie ,
les pinceaux du destin
aux mains d' artistes malsains,
barbouillent mon âme meurtrie,
de ciels chargés de regrets,
de nuages de mélancolie,
étouffent mes espoirs secrets,
mes moments de douce folie .
Pourtant comme une étincelle ,
là-bas au fond du trou noir
de ce monde où je chancelle,
fragile et timide lueur d'espoir,
son regard d'ambre et d'or,
dernière tentative d'y croire encore.
mercredi 28 décembre 2016
mercredi 30 novembre 2016
UNE VILLE PERDUE
Une étrange ville perdue
oubliée au fond d'un rêve,
d'interminables avenues,
où je m'égare sans trêve.
Un soleil de fin du monde
écrase la cité sans nom,
efface toutes les ombres,
dessine dans l'air ,un prénom.
Lumières d'ambre qui dansent ,
fantômes d'un passé meurtri,
au bout d'un désert immense
où s'achève une vie flétrie.
Tout au dessus,au bout du ciel
de grands oiseaux de cauchemars
ont arraché du bout de leurs ailes
le bleu de mes derniers espoirs .
Une étrange ville perdue
oubliée au fond d'un rêve,
d'interminables avenues,
où je m'égare sans trêve.
Un soleil de fin du monde
écrase la cité sans nom,
efface toutes les ombres,
dessine dans l'air ,un prénom.
Lumières d'ambre qui dansent ,
fantômes d'un passé meurtri,
au bout d'un désert immense
où s'achève une vie flétrie.
Tout au dessus,au bout du ciel
de grands oiseaux de cauchemars
ont arraché du bout de leurs ailes
le bleu de mes derniers espoirs .
samedi 15 octobre 2016
CHAGRIN
Une femme de pierre
a genoux dans la terre,
la main sur le visage
détresse d'un autre âge .
Silhouette éplorée ,
sur la tombe elle veille,
une âme abandonnée,
dans un éternel sommeil .
les plis de sa robe,
figés dans l'aube grise,
d'un pale soleil qui l'enrobe
du froid ,qui la paralyse.
Des arbres nus,décharnés ,
l'entoure d'une bacchanale ,
de sorcières &chevelées,
qui dansent , sinistre carnaval .
Quelques feuilles mortes
qu'un vent glacé emporte
et dépose , fragiles guirlandes
sur la stèle oubliée , ultime offrande .
a genoux dans la terre,
la main sur le visage
détresse d'un autre âge .
Silhouette éplorée ,
sur la tombe elle veille,
une âme abandonnée,
dans un éternel sommeil .
les plis de sa robe,
figés dans l'aube grise,
d'un pale soleil qui l'enrobe
du froid ,qui la paralyse.
Des arbres nus,décharnés ,
l'entoure d'une bacchanale ,
de sorcières &chevelées,
qui dansent , sinistre carnaval .
Quelques feuilles mortes
qu'un vent glacé emporte
et dépose , fragiles guirlandes
sur la stèle oubliée , ultime offrande .
dimanche 11 septembre 2016
LA NUIT - 2
La nuit , fidèle compagne
étend son voile d'effroi,
qui s'étire et m'accompagne,
au fil des heures, sinistre et froid.
La nuit , fleuve d'angoisses,
en son milieu ce désespoir ,
prisonnier d'immondes menaces,
enfermé , dans ce sombre miroir .
La nuit, inéluctable présence
pour un combat perdu d'avance,
pressentiment de ma fin,
d'inaccessibles lendemains.
Le jour pourtant est là,
de l'autre coté , tout prés
qui attend et tend les bras,
vaine promesse d'ultimes clartés.
La nuit , fidèle compagne
étend son voile d'effroi,
qui s'étire et m'accompagne,
au fil des heures, sinistre et froid.
La nuit , fleuve d'angoisses,
en son milieu ce désespoir ,
prisonnier d'immondes menaces,
enfermé , dans ce sombre miroir .
La nuit, inéluctable présence
pour un combat perdu d'avance,
pressentiment de ma fin,
d'inaccessibles lendemains.
Le jour pourtant est là,
de l'autre coté , tout prés
qui attend et tend les bras,
vaine promesse d'ultimes clartés.
samedi 20 août 2016
" les lilas d'hiver "
Autour de la petite tombe
où fleurissent les lilas d'hiver,
alors que le jour tombe ,
reviennent les souvenirs amers .
Un vent froid venu du nord,
m'enveloppe de son silice,
entre les stèles , les arbres morts,
ma vie dans cet immonde calice.
A la source tarie de mes yeux
plus de larmes pour voiler ma vue
un éclat d'ambre , juste aperçu,
clin d'oeil sordide d'un destin odieux .
Franchies les grandes grilles de fer
dans le ciel de lourds nuages gris,
sous mes pas un chemin de terre
et tout au bout un reste de vie .
Autour de la petite tombe
où fleurissent les lilas d'hiver,
alors que le jour tombe ,
reviennent les souvenirs amers .
Un vent froid venu du nord,
m'enveloppe de son silice,
entre les stèles , les arbres morts,
ma vie dans cet immonde calice.
A la source tarie de mes yeux
plus de larmes pour voiler ma vue
un éclat d'ambre , juste aperçu,
clin d'oeil sordide d'un destin odieux .
Franchies les grandes grilles de fer
dans le ciel de lourds nuages gris,
sous mes pas un chemin de terre
et tout au bout un reste de vie .
samedi 2 juillet 2016
LA RIVIERE
C'est une jolie rivière,
blottie au creux de mon enfance,
au bout d'un chemin de terre,
brûlé du soleil des grandes vacances .
Elle saute sur les cailloux,
glisse entre les racines
se joue des branches ,des trous,
des berges qu'elle ravine .
Recouvert de poussière,
les pieds dans la rivière,
j'y écoutais les histoires
d'une vieille dame en robe noire.
Elle partait avec d'autres enfants,
au long des vacances des temps d'avant,
dans un endroit caché de la rivière,
s'amusait a y jeter des pierres,
Pierre a l'eau, l'endroit secret,
où les grands ne sont jamais allé .
Je n'ai plus voulu y retourner,
craignant peut-être d'y rencontrer,
quelques fantômes ,et lutins
qui dansent main dans la main,
et dans le murmure de la rivière ,
ces voix d'enfants sorties des eaux,
"Et si on allait demain jeter des pierres,
des pierres , à Pierre a l'eau " !
C'est une jolie rivière,
blottie au creux de mon enfance,
au bout d'un chemin de terre,
brûlé du soleil des grandes vacances .
Elle saute sur les cailloux,
glisse entre les racines
se joue des branches ,des trous,
des berges qu'elle ravine .
Recouvert de poussière,
les pieds dans la rivière,
j'y écoutais les histoires
d'une vieille dame en robe noire.
Elle partait avec d'autres enfants,
au long des vacances des temps d'avant,
dans un endroit caché de la rivière,
s'amusait a y jeter des pierres,
Pierre a l'eau, l'endroit secret,
où les grands ne sont jamais allé .
Je n'ai plus voulu y retourner,
craignant peut-être d'y rencontrer,
quelques fantômes ,et lutins
qui dansent main dans la main,
et dans le murmure de la rivière ,
ces voix d'enfants sorties des eaux,
"Et si on allait demain jeter des pierres,
des pierres , à Pierre a l'eau " !
vendredi 17 juin 2016
SOUVENIRS
Le poignard des souvenirs
déchire ma mémoire,
quand un cri,un rire
fait renaître un espoir.
Vision enfuie d'un visage,
de ses yeux ,doux miroir
disparu , funeste mirage
d'un désert où je m'égare.
Son corps prés du mien,
horizon des lointains
où d'inutiles tourments,
griffent mon coeur brûlant .
Derrière le soleil du dernier jour,
la lumière ambrée de son regard ,
apaisera les tourments de l'amour,
effacera de ma vie ce ciel blafard .
Le poignard des souvenirs
déchire ma mémoire,
quand un cri,un rire
fait renaître un espoir.
Vision enfuie d'un visage,
de ses yeux ,doux miroir
disparu , funeste mirage
d'un désert où je m'égare.
Son corps prés du mien,
horizon des lointains
où d'inutiles tourments,
griffent mon coeur brûlant .
Derrière le soleil du dernier jour,
la lumière ambrée de son regard ,
apaisera les tourments de l'amour,
effacera de ma vie ce ciel blafard .
samedi 11 juin 2016
Sur les rives d'une douce mélancolie
où j'allais promener un reste de vie
je t'ai recueilli dans le sable mouillé
des berges d'un vieux lac oublié .
Larme d'une déesse d'un monde perdu,
enseveli dans la mémoire des anciens,
née des blessures d'un arbre tordu.
ta douce lumière au creux de ma main .
Ton aura,couleur de ses yeux , blonde
dessine dans ma fièvre ,un autre monde,
un visage , un sourire , une voix
un cri dans mon âme ... Ne pleure pas !
dimanche 15 mai 2016
SOUS LE CIEL
Le ciel tout au dessus de moi
si grand,si pur ,si bleu,
et tout la haut bien au milieu
un bel oiseau blanc qui tournoie.
De grandes herbes qui ondulent
sous la caresse d'un vent léger,
sur une fleur un papillon s'est posé,
agile et gracieux funambule .
Dans ma tête blessée,des images
une petite ville,un lac tout bleu
des bruits,des odeurs, des visages,
une voix de femme,mes yeux sont bleus.
Cette voix si douce , qui se lasse ,
un petit garçon qui n'a plus sa place.
Le départ pour un long voyage
dernier regard , tourner la page .
Au bout de la route,si loin,
un grand bâtiment de pierres,
ne pas pleurer,serrer les poings
marcher au pas dans la poussière.
Les années qui ont passé
l'enfant devenu un bel officier,
a son bras une jolie jeune fille ,
aux grands yeux d'ambre qui brillent.
Dans mon bel uniforme de garance
soldat sur un grand bateau de fer,
étourdi de fausses espérances
je suis parti au-delà des mer.
J'ai obéi aux ordres ,le bruit et la fureur
les balles qui sifflent ,est-ce mon heure?
Le ciel si bleu ,le ciel si grand
tout là-haut est devenu tout blanc .
La jolie jeune fille ne saura jamais
que le printemps est si joli
dans ce pays,dans ce marais
la Dobrutscha , ultime folie .
I.M. Jacques Philippe J. 1825-1854
Le ciel tout au dessus de moi
si grand,si pur ,si bleu,
et tout la haut bien au milieu
un bel oiseau blanc qui tournoie.
De grandes herbes qui ondulent
sous la caresse d'un vent léger,
sur une fleur un papillon s'est posé,
agile et gracieux funambule .
Dans ma tête blessée,des images
une petite ville,un lac tout bleu
des bruits,des odeurs, des visages,
une voix de femme,mes yeux sont bleus.
Cette voix si douce , qui se lasse ,
un petit garçon qui n'a plus sa place.
Le départ pour un long voyage
dernier regard , tourner la page .
Au bout de la route,si loin,
un grand bâtiment de pierres,
ne pas pleurer,serrer les poings
marcher au pas dans la poussière.
Les années qui ont passé
l'enfant devenu un bel officier,
a son bras une jolie jeune fille ,
aux grands yeux d'ambre qui brillent.
Dans mon bel uniforme de garance
soldat sur un grand bateau de fer,
étourdi de fausses espérances
je suis parti au-delà des mer.
J'ai obéi aux ordres ,le bruit et la fureur
les balles qui sifflent ,est-ce mon heure?
Le ciel si bleu ,le ciel si grand
tout là-haut est devenu tout blanc .
La jolie jeune fille ne saura jamais
que le printemps est si joli
dans ce pays,dans ce marais
la Dobrutscha , ultime folie .
I.M. Jacques Philippe J. 1825-1854
samedi 19 mars 2016
FILLE PARESSEUSE
Allongée sur sa balancelle
baignée des lumières
d'un jour qui chancelle
elle a fermé les paupières.
Fille paresseuse désoeuvrée,
une maison perdue veille sur elle,
belle indolente oubliée,
dans une torpeur mortelle.
Alanguie et lascive,
de génies oubliés captive ,
un dernier rais de soleil,
caresse d'un ange qui veille,
efface une ombre a son visage,
pose sur ses rêves un doux mirage .
Fille paresseuse emprisonnée
dans une forêt de sortilèges ,
entourée de mille pièges
dont nul n'a gardé les clés.
Des jours et des nuits
sans amour ,sans avenir
et tout au bout de l'ennui
une vie sans pleur, ni sourire.
Allongée sur sa balancelle
baignée des lumières
d'un jour qui chancelle
elle a fermé les paupières.
Fille paresseuse désoeuvrée,
une maison perdue veille sur elle,
belle indolente oubliée,
dans une torpeur mortelle.
Alanguie et lascive,
de génies oubliés captive ,
un dernier rais de soleil,
caresse d'un ange qui veille,
efface une ombre a son visage,
pose sur ses rêves un doux mirage .
Fille paresseuse emprisonnée
dans une forêt de sortilèges ,
entourée de mille pièges
dont nul n'a gardé les clés.
Des jours et des nuits
sans amour ,sans avenir
et tout au bout de l'ennui
une vie sans pleur, ni sourire.
dimanche 14 février 2016
Le maître d'armes
Les pieds dans la neige
il tourne , et il danse ,
dérisoire manège,
la mort pour échéance .
Dans ce royaume du froid ,
un ultime refuge
pour le vieux soldat,
asile doré pour un transfuge.
Pour quelques pièces d'argent
il vend son art , et son talent
a quelques pantins décorés,
dans leurs uniformes chamarrés.
Choc des lames , éclairs de métal
pour une belle aux yeux de cristal.
la neige qui vole , maître d'armes,
là-bas pour toi ses charmes .
Des pétales de sang
sur la neige épaisse ,
un corps qui s'affaisse
dans le grand manteau blanc.
Sur le chemin couvert de givre
une troïka semble attendre,
une promesse de vivre,
des lendemains a prendre .
Une main fine, un geste élégant,
signal pour les trois chevaux blancs
qui s'élancent et l'emporte,
loin de toi mais qu'importe.
Pour toi homme de guerre
ce soir dans le palais de lumières
au bord du grand fleuve gelé
la récompense que tu iras chercher,
ton dernier combat , Maître d'armes,
pour ton bonheur, ou pour ses larmes .
Les pieds dans la neige
il tourne , et il danse ,
dérisoire manège,
la mort pour échéance .
Dans ce royaume du froid ,
un ultime refuge
pour le vieux soldat,
asile doré pour un transfuge.
Pour quelques pièces d'argent
il vend son art , et son talent
a quelques pantins décorés,
dans leurs uniformes chamarrés.
Choc des lames , éclairs de métal
pour une belle aux yeux de cristal.
la neige qui vole , maître d'armes,
là-bas pour toi ses charmes .
Des pétales de sang
sur la neige épaisse ,
un corps qui s'affaisse
dans le grand manteau blanc.
Sur le chemin couvert de givre
une troïka semble attendre,
une promesse de vivre,
des lendemains a prendre .
Une main fine, un geste élégant,
signal pour les trois chevaux blancs
qui s'élancent et l'emporte,
loin de toi mais qu'importe.
Pour toi homme de guerre
ce soir dans le palais de lumières
au bord du grand fleuve gelé
la récompense que tu iras chercher,
ton dernier combat , Maître d'armes,
pour ton bonheur, ou pour ses larmes .
samedi 30 janvier 2016
Dans ses mains
Mon âme dans ses mains
et ma vie en hypothèque,
inéluctables obsèques
d'amours sans lendemain.
mes espoirs se sont tus
usés d'avoir trop griffé
les murs de basalte nus
de son coeur dévasté .
De l'autre coté du miroir
de mes souvenirs oubliés
des bulles fétides de regrets
crèvent le lac de ma mémoire .
Ma vie ,comme ce grand fleuve
qui s'évapore dans le désert
avant d'avoir pu atteindre la mer,
se poursuit, banale épreuve .
Là-bas ,au bout de l'horizon du temps
se profile enfin le grand apaisement.
Mon âme dans ses mains
et ma vie en hypothèque,
inéluctables obsèques
d'amours sans lendemain.
mes espoirs se sont tus
usés d'avoir trop griffé
les murs de basalte nus
de son coeur dévasté .
De l'autre coté du miroir
de mes souvenirs oubliés
des bulles fétides de regrets
crèvent le lac de ma mémoire .
Ma vie ,comme ce grand fleuve
qui s'évapore dans le désert
avant d'avoir pu atteindre la mer,
se poursuit, banale épreuve .
Là-bas ,au bout de l'horizon du temps
se profile enfin le grand apaisement.
samedi 2 janvier 2016
PASSION
Elle a pris ma vie,
révélé mes ignorances ,
étouffé mes cris
piétiné mes espérances.
Elle m'a tout donné,
elle a tout repris,
me laissant les regrets
d'un coeur meurtri .
Le souffle éteint
dans le grand désert,
d'une quête sans fin ,
peuplée de sanglots amers.
La haut dans le ciel
où tournent les soleils
approche enfin la trêve
d'une vie qui s'achève .
Elle a pris ma vie,
révélé mes ignorances ,
étouffé mes cris
piétiné mes espérances.
Elle m'a tout donné,
elle a tout repris,
me laissant les regrets
d'un coeur meurtri .
Le souffle éteint
dans le grand désert,
d'une quête sans fin ,
peuplée de sanglots amers.
La haut dans le ciel
où tournent les soleils
approche enfin la trêve
d'une vie qui s'achève .
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